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Fin de journée de janvier, au milieu de la route, je vois une buse apparemment morte suite à un choc avec une voiture. Je m'arrête pour la déposer dans le pré.
Je la ramasse donc délicatement, sentant encore sa chaleur corporelle et spirituelle. Puis au moment de la déposer, elle se manifeste, me regarde et gémit.
Elle est donc bien vivante! Ni une ni deux, je décide de l'emmener dans un centre de soins pour animaux sauvages. J'hésite, mais je la mets tout de même dans une cage de transport pliable que j'ai constamment dans la voiture.
Ne sachant pas si elle tiendra jusqu'à mon arrivée, 15 minutes plus tard... je lui parle. Elle était couchée, immobile, comme un oiseau mort... choquée, en fait. Je lui explique qu'elle va devoir montrer qu'elle est forte, qu'elle veut vivre, elle devra boire et manger, et tenir sa tête ainsi que ses pattes. Au centre de soins, ils vont l'aider à retourner dans la nature, ou l'aider à partir. Mais pas de demi-mesure.
A ces mots... moins de 20 secondes plus tard, branle-bas de combat dans la cage: elle s'est levée, elle se tient debout! Quelle émotion!
Arrivée au centre de soin, on m'a dit que c'était un mâle de 2015. Un peu maigre, mais dernier repas récent. Pas de fracture. Une tendance à ne tourner la tête que d'un côté, peut-être un choc avec conséquences cérébrales. A voir... Ils le gardent en observations et soins, et nous croisons les doigts...
Mais quelle magie ce moment où il (puisque c'est un mâle) s'est relevé...
Pourquoi il mange autant et dévore tout ?
« Comme je te l’ai dit, je ne suis pas un minus. Je cherche à te montrer qu’il m’en faut plus. Plus de tout. De défoulement, de course, de jeux de câlins aussi… je le montre à ma mesure. On ne peut pas modifier autrui, mais seulement soi-même. C’est pourquoi j’essaie de démontrer mes besoins par mes actes. »
La propriétaire demande à ses deux chattes, Tiramisu et Loukoum (ici nous sommes dans un échange avec Loukoum):
Qu'elles ne griffent que leurs arbres à chats et pas le reste mais je pense que ça va pas être évident.... Et que le nouvel arbre à chats est pour les deux pas que pour Loukoum.
« Oh ben moi je m’y amuse, et si Tira n’y va pas, alors tant pis. Moi je profite de ce qui me plaît. » Tout naturellement, et insouciante.
-> Et Pour les meubles…
« Quoi ? Pourquoi pas ?? »… Explications… « Pfff… C’est pas drôle. Moi j’aime bien. »
-> Oui, mais tu ne dois pas. Ca n’est pas une question, c’est vraiment une demande ferme.
Elle n’est pas très contente. Mais je reçois l’image de croquettes juste maintenant. Est-ce qu’il y a un deal à faire avec ses croquettes ? Elle fait presque du chantage là ! Je ne suis pas d’accord d’entrer là-dedans, car les conditions à mettre en place ne sont pas claires. (Elle demande plus de croquettes, et des croquettes spéciales, des friandises).
-> Je lui explique qu’on ne va pas lui donner des friandises quand elle griffe les meubles, ça n’a pas de sens ! On ne félicite pas suite à une bêtise.
Par contre, une idée acceptable émise par Loukoum : Quand vous rentrez (du travail, d’un sortie courte ou longue, mais tout retour), et qu’elle n’a pas griffé les meubles, alors elle a droit à une friandise.
-> Mais il me vient en fait que vous n’aurez pas vraiment de possibilité de vérifier.
« Justement !… » (Quel phénomène !!!).
-> Alors j’inverse : Si elle n’a pas griffé les meubles pendant votre présence, elle a droit à une friandise lors de vos départs.
Ça semble lui convenir. Puisque sa stratégie n’a pas marché…
Septembre 2013
« Je sais que j’arrive un peu en bout de course, mais avec votre soutien et votre amour, je suis heureux et comblé. J’aimerais juste que vous vous arrêtiez un peu plus sur moi, sans vous contenter de me parler d’en haut (note : vous restez debout). D’ailleurs, vous arrêtez un peu tout court. Vous naviguez beaucoup, et le fait de vous poser serait sans doute bénéfique pour vous-même. C’est peut-être ma dernière mission auprès de vous, vous apprendre à prendre le temps, du temps pour vous individuellement mais aussi pour vous ensemble, vous parler vraiment. Rien n’est essentiel que l’amour… (note : au sens large, donc pour vous-même, entre vous et avec lui».
Août 2013
Quelle est la raison de ton comportement ? (tout démolir)
« J’ai besoin d’être en meute. J’ai besoin du groupe. Quand le chef (=son propriétaire) s’en va, le groupe n’existe plus. Je n’existe plus. Cela crée un chaos en moi. Je ne peux pas gérer cela, c’est trop fort. Dans une meute, quand le chef n’est pas là, alors chacun fait ce qu’il veut, c’est le désordre général. Je fonctionne ainsi. »
Ok, mais malheureusement, tu n’es pas dans ce contexte de meute. Et les chiens, humains, ou autres animaux autour de toi ne sont pas des membres de la meute. Il faut que tu comprennes que D. est ton partenaire humain, pas ton chef de meute. Quand il n’est pas là, il doit pouvoir te faire confiance.
« Le problème, c’est que quand il n’est pas là, je n’ai plus confiance en lui, ni en moi. La confiance n’existe plus. Les repères n’existent plus. »
Alors il faut trouver un moyen de te faire te sentir bien, calme pendant ses
absences. J’aimerais que tu comprennes que D. doit s’absenter. C’est non-négociable. Par contre, il revient toujours et s’occupe de toi. Là-dessus, tu peux déposer ta confiance.
Même absent, tu
peux le considérer comme partenaire humain. Votre relation est bien plus élaborée et plus précieuse que celle que tu pourrais avoir avec un chef !
-> Travail de négociation dans la communication, à compléter avec des fleurs de Bach.
Juillet 2013
On se demande quel nom lui donner. Est-ce que les chats se nomment eux-mêmes ?
« Nous
n’avons pas besoin de nom pour nous reconnaître. Nous avons les odeurs, et les pensées. On parle rarement d’un chat en son absence. Disons qu’on se donne des nouvelles parfois. Cela se passe par la pensée, donc on sait
immédiatement de qui on parle. Les noms que vous nous donnez, vous humains, sont plus utiles pour vous. Mais cela nous transmet également un message symbolique, selon le sens que vous donnez à ce nom, et l’intonation que vous utilisez
en le prononçant. Alors, tous les noms affectueux que vous me donnez me conviennent. Mais il est vrai que d’en avoir un seul serait un honneur, car c’est comme un privilège supplémentaire auquel j’aurais droit. »
Le 23.06.2013
« Tu dois continuer, ne pas t’arrêter. Ces événements sont des étapes, ne t’inquiète pas. J’étais heureux, tu m’as aidé, soigné, donné de l’Amour, et j’en étais plein. C’est peut-être pour cela que j’ai dû m’en aller. Je suis un lien, un lien d’Amour, entre vous et ça (l’autre monde)."
Qu’est-ce qui s’est passé ?
« J’étais tranquillement dans le talus, songeur, et j’ai eu peur de quelque chose qui a fait du bruit derrière moi. Ça m’a fait sursauter, et je n’ai pas réfléchi. J’ai bondis là où il ne fallait pas. Je n’ai pas eu le temps d’avoir mal. J’aimais ma vie, j’aurais aimé continuer. Mais je ne suis pas mal où je suis. Je ne sais pas encore quelle sera la suite, mais je suis bien, apaisé, léger. Il y a comme un tourbillon de nettoyage qui se fait autour de moi et en moi. Après, il y aura certainement autre chose. Mais tout ceci est très doux, et agréable. J’ai confiance, je suis calme, et je prends ce qui vient. Comme toujours. Garde ceci en toi. Prendre ce qui vient…. Les choses ne peuvent être différentes de ce qu’elles sont. On ne peut que changer sa façon de les appréhender… Calme, confiance, et Amour. »
Je voudrais remercier Moustique qui m'a fait comprendre beaucoup de choses, et m'a redonné confiance dans la communication animale. C'était un chat complètement sauvage, qui s'est laissé apprivoiser
et qui est devenu comme un gros bébé, à nous serrer entre ses pattes de toutes ses forces.
Nous avions pu le faire castrer, soigner son coriza et vacciner. Grace
à la communication, il avait non-seulement accépté de se laisser faire et attraper (au début, cela n'était pas gagné), il avait compris le sens de ces actes, mais en plus, il ne nous en a pas voulu et nous a donné
chaque jour de l'Amour à revendre. Un magnifique chat sauvage dont je me souviendrai toute ma vie!
C’était un jeudi, comme tant d’autres jeudis. J’étais dans le bus à Fribourg, après deux rdvs de travail, la tête pleine. Et puis tout d’un coup… Zaïa est arrivée. Zaïa, ma petite minette orpheline nourrie au biberon, décédée en mars à l’âge de 9 mois, sur la route. Celle qui depuis cette douloureuse et traumatisante séparation ne m’a sans doute jamais quittée.
Zaïa est donc arrivée, interrompant le fil de mes pensées, qui n’avaient vraiment rien à voir. Elle m’a envoyé du soutien, de l’amour inconditionnel depuis je ne sais où. D’aucun appelleront cela l’au-delà. Moi je ne sais pas. Mais elle l’a fait. Elle sait que je me pose beaucoup (trop) de questions sur la suite de notre existence. Et elle m’a envoyé un message si puissant, des ressentis, des images. J’ai dû retenir mes larmes dans ce bus et dans ce contexte si inapproprié pour vivre cela.
Elle m’a fait sentir qu’elle est en effet bien loin, bien haut, qu’elle n’est plus toujours rien qu’elle, qu’elle a rejoint un tout. Mais que parfois, elle peut s’en extirper pour venir me voir et me soutenir, parce qu’elle sait que j’en ai besoin, et que nous sommes liées. Je me pose souvent la question de la conscience individuelle après la vie. Elle m’a montré que cette conscience n’est plus individuelle, mais qu’elle peut, au besoin, le redevenir. C’est vraiment extraordinaire et magnifique ! Zaïa est probablement mon alliée maintenant, en toute circonstance. Je l’ai d’ailleurs régulièrement eue comme aide lors de communications effectuées pour d’autres animaux. Je peux donc librement m’autoriser à l’appeler mon petit Ange…
En ramassant son corps, peu après l'accident, nous l'avons accompagnée par du reiki et par la communication.
"Maintenant, je connais la sagesse. Je suis bien. J'étais une minette sauvage avant tout. Je n'ai rien vu venir, et je ne savais pas ce qui m'attendait. Je n'ai pas souffert. Et je me sens bien. Vous avez tout fait pour nous, vous avez réussi. Vous n'avez rien échoué. Ma vie a été courte, mais qu'est-ce qu'elle a été heureuse! Je n'ai pas connu la souffrance, même quand maman n'est pas revenue, parce que vous nous avez pris en charge, et vous étiez toujours là pour nous. Je n'ai pas eu le temps de sentir la souffrance, et je n'ai connu que le bonheur."
Et elle m'envoie une crise de ronrons comme elle les faisait si bien... avec le vibrato!
Vous n’avez rien fait de faux. Mais il faut parfois accepter que les choses ne se passent pas comme on l’aurait idéalement souhaité. C’est un problème humain. Nous autres voulons tout maîtriser, diriger. Et parfois… les animaux n’en ont pas envie. Nala aimerait simplement vivre des choses sans certitude, sans assurance que tout est acquis. Comme une ado qui a besoin de tester les limites de ce qui est possible, de sa résistance. En grandissant, au fil des semaines, elle va soit continuer sur cette énergie, soit s’assagir et se laisser ré-apprivoiser. Par vous… ou quelqu’un d’autre…
(Note: région d'Oron, ABE).
"J'aime mon autonomie, mon indépendance. Je n'ai pas connu autre chose dans l'apprentissage de la vie. Maintenant, je me plais ainsi. L'indépendance est la valeur sûre pour moi. J'ai appris à ne pas fusionner avec les humains, et je ne comprends pas les chats qui le font. Ma façon de vivre me convient, j'ai un foyer accueillant, que je côtoie quand bon me semble et qui me garde au chaud. Les câlins? Oui, j'en donne et j'aime en recevoir, parce que je sais que je suis bien et à ma place maintenant. Enfin."
Message du 14.01.2013, lors d'une séance "câlins".
« Le moindre animal, sauvage ou non, a ses moments de détente profonde. C’est d’ailleurs bien quelque chose qui vous échappe parfois à vous autres, humains. La détente profonde… apprenez-donc un peu de vos congénères que vous sous-estimez trop ! Nous savons faire la bonne part entre la socialisation, la tendresse, et le côté sauvage, l’individualisme. Nous, les chats, sommes là pour vous aider à vous équilibrer… Sachez-donc apprendre à sentir ce que vous avez au fond de vous… Les aspects contraires et pourtant ô combien complémentaires…
« C’est un peu difficile, parce qu’on s’attache nous aussi. Les humains décident beaucoup de choses comme si nous ne sentions rien, comme si nous n’étions pas capables de sentiments. Ça n’est pas le cas. Si nous ne sentons rien, c’est éventuellement parce qu’on a décidé de couper quelque chose à ce niveau, pour se protéger des déceptions. »
Ce chat, aux habitudes bien ancrées, a dû s'intégrer à deux adultes il y a deux ans. Il a bien fait sa place, pris ses habitudes, établi son domaine. Arrivée de petits chatons, envahissants. Il découche, devient évitant. Trois chatons partent, un reste. Ca se calme un peu, mais il est agressif avec la jeunette, et nous-même.
Un soir, il va trop loin et je m'énerve. Je lui parle très clairement, en ne lui laissant aucune place pour la parole et lui explique que la situation est ainsi, que cela ne changera pas. Que nous l'aimons très fort, autant qu'avant. Mais ce n'est pas en étant agressif qu'il aura des câlins. Il doit se rendre aimable pour être aimé. Je lui explique cela à répétition et pendant quelques minutes.
A partir de ce jour, son comportement a radicalement changé. Il revient dormir avec nous le soir-même et le soir suivants, revient chercher des câlins, et parfois joue même avec la minette!!! Il est redevenu adorable comme on le connaissait...
« J’ai absolument confiance en moi, en vous et en la vie. Ce qui arrive, arrive parce que ça doit arriver et nous devons composer au mieux avec. Je suis heureux que vous preniez soin de moi ainsi, car j’ai vraiment de belles choses à vivre. La vie m’est douce et agréable ici, avec vous, et dans mon corps. Malgré les difficultés, vous m’aidez à les surmonter, et c’est un bonheur pour moi que de continuer à aller de l’avant parmi vous. Je sais que je suis fort et que je surmonte tout cela, croyez-moi. Et prenez confiance pour vous. On ne peut pas changer les réalités communes, mais on peut changer sa propre réalité. Si on décide de vivre bien, on vit bien. »
« Je voudrais dire à mes propriétaires que je suis un double. Un double de chacun. Nous avons tous deux aspects, et je le représente. Câlin et taquin. Contraire et complémentaire à la fois. Je suis là pour vous quand vous en avez besoin, j’aime être à vos côtés aussi dans les mauvais moments. Vous m’avez aidé, et je sais que vous serez encore là pour moi quand j’en aurai besoin. Nous nous complémentons. Tout est complémentarité. »
« Parce que vous devez établir le lien entre vous avant que je vienne m’y greffer. Je suis le complément de votre couple, et pas de l’un ou de l’autre. Je me greffe à votre harmonie, simplement. Sans votre union, je ne peux pas être la même. J’aime vous voir heureux ensemble, cela crée mon bonheur intérieur. Pour moi, c’est un signe que tout est ok, et que je peux venir sans qu’il y ait un déséquilibre dans notre relation. »